Molsheim-Obernai : Vincent Coussedière, candidat pour le Rassemblement National

Arrivé en tête lors du premier tour des élections législatives dans la sixième circonscription du Bas-Rhin (Molsheim-Obernai), Vincent Coussedière a recueilli 38,50% des suffrages. Candidat pour le Rassemblement National, il affirme que le parti qu’il représente a une ligne « claire, précise et rassurante pour les Français » face à un camp de la confusion et un camp de l’extrême gauche.

 


« Le Rassemblement National était prêt pour cette dissolution et il l’a demandée même », explique le candidat face à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Pour ce dernier, ce serait aux partisans d’Emmanuel Macron de se « poser des questions » en raison des nombreuses contradictions du Président de la République. Du côté du Rassemblement national, ces nouvelles élections sont vues comme une opportunité de franchir une étape supplémentaire.

Si Vincent Coussedière a présenté sa candidature, il n’est pourtant pas un professionnel de la politique. Professeur agrégé de philosophie et éditorialiste à Valeurs Actuelles, le candidat est dans un processus de rapprochement avec le Rassemblement national depuis 2017. Pour lui, cette candidature est une forme d’aboutissement et l’occasion de prendre ses responsabilités. « Il faut essayer d’aider et d’être utile là où on peut et je pense que je le serai en étant député », affirme-t-il.


« Il y a le camp de la confusion, le camp de l’extrême gauche et le camp du Rassemblement national »

Selon le candidat, les Français auront trois possibilités de vote, tout d’abord le choix d’une extrême gauche de plus en plus radicale « qui a un comportement inacceptable à l’Assemblée nationale ». Ensuite, le camp présidentiel, Vincent Coussedière avance leurs nombreuses confusions notamment au sujet de la sortie de l’Alsace du Grand-Est. Il pointe du doigt les contradictions d’Emmanuel Macron à ce sujet mais aussi celles de la candidate Modem de sa circonscription. « Louise Morel avait été interrogé la semaine dernière à ce sujet et elle ne savait pas répondre, elle-même n’a pas signé la proposition de loi des LR là-dessus », ajoute ce dernier.

Concernant son parti, il affirme que celui-ci est sur une « ligne claire, précise et rassurante pour les Français ». Sur la question d’une union potentielle de la droite, dans la mesure où il y a une base d’accords, Vincent Coussedière n’aurait pas été contre, il rappelle d’ailleurs qu’une main a été tendue en ce sens.


Une situation exceptionnelle, des mesures d’urgence

« Dans le programme, il y a le court terme et le moyen terme », explique le candidat. D’abord, la priorité est donnée aux pouvoir d’achat et aux questions d’appauvrissement. Ensuite, le parti souhaite faire un effort sur la TVA concernant l’énergie, sur la sécurité notamment avec les peines planchers et la suppression des allocations pour les familles responsables d’actions délictueuses ainsi que sur la question de l’immigration.

« Il faut que les Français comprennent qu’on n’a pas de baguettes magiques », ajoute Vincent Coussedière en évoquant, sur le plus long terme, des mesures et des réformes concernant l’école, les services publics ou encore l’hôpital. Étant professeur de philosophie depuis plus de 35 ans, il affirme pouvoir être un député efficace qui aura réfléchit aux mesures adéquates.  « On a des idées très précises sur la réforme de l’école, (…) c’est actuellement le premier budget de l’État et cela ne marche pas donc il faut en tirer les conclusions », ajoute le candidat.

Le second tour des élections législatives 2024 aura lieu le dimanche 07 juillet prochain. Vincent Coussedière sera opposé à Louise Morel (MoDem). Toutes les informations sont à retrouver sur notre site, dans la rubrique Législatives 2024.

Propos recueillis par Anaïs Follenius (AZUR FM) / © Crédit photo : Anaïs Follenius