
19 juin 2024
La campagne électorale pour les législatives bat son plein depuis ce lundi 17 juin, veille de l’appel à la Résistance du Général De Gaulle en 1940. Une coïncidence symbolique pour Brigitte Klinkert, candidate dans la première circonscription du Haut-Rhin (Colmar – Neuf-Brisach – Sud Ried) à sa réélection. Arrivée deuxième au premier tour avec 30,40% des voix, la candidate Renaissance est prête pour le second tour.
« Je me sens aujourd’hui l’héritière de mon grand-père »
Il y a 84 ans, le Général de Gaulle lançait le célèbre appel à la Résistance face au nazisme, aujourd’hui, la candidate pour la majorité présidentielle « lance l’appelle du 18 juin pour résister contre les extrêmes ». Des extrêmes qualifiés de dangereuses pour notre pays par Brigitte Klinkert. Cette dernière rappelle que la dernière fois que l’extrême droite est arrivée au pouvoir c’était en 1940 avec Pétain, une époque durant laquelle son grand-père a combattu les extrêmes. « Je me sens aujourd’hui l’héritière de mon grand-père […] qui a combattu l’extrême droite en son temps, et bien moi aussi je m’engage dans ce combat contre les extrêmes » nous confiait Brigitte Klinkert.
Une candidate contre les extrêmes
Pour la candidate Renaissance, la dissolution a été mal comprise par les citoyens français, mais soulève cependant une grande inquiétude chez les concitoyens. Brigitte Klinkert se dit elle aussi inquiète, mais ne contente pas de cela, elle agit, « mon rôle c’est de répondre par mon combat contre les extrêmes, et par des propositions concrètes. Et c’est là le sens de ma candidature » affirmait-elle à notre micro. Être au près des concitoyens est la méthode de travail en tant qu’élue de Brigitte Klinkert, afin d’assurer à la population qu’elle est présente à leurs côtés pour les défendre face au sentiment de perte du pouvoir d’achat, mais aussi face au sentiment d’insécurité. « Faire que les personnes qui travaillent est une réelle baisse d’impôts, pour que le travail paye plus que l’inactivité qui a été choisi », est un acte fort du programme de la candidate.
Parmi les actions notables du mandat de Brigitte Klinkert, l’implantation de 400 emplois par la société Liebherr du côté de Nambsheim correspondant à 250 millions d’euros d’investissement, mais aussi 100 millions d’euros investis dans la cité judiciaire de Colmar, par le ministère de la Justice. « Ma crainte si les extrêmes passent, c’est que la cité judiciaire ne se fasse pas ». La candidate craint également une marche arrière des investisseurs dans la circonscription en cas de victoire de l’extrême droite, par manque de garantie de la suite de leur activité. « C’est bien cela mon combat, le combat contre les extrêmes, parce que c’est un réel danger et ce serait une véritable catastrophe pour notre pays ». Une défense de certaines mesures, permettant la suppression de 2 milliards d’impôts pour les classes moyennes.
Le second tour des élections législatives 2024 se tiendra ce dimanche 07 juillet. Lors de celle-ci, Brigitte Klinkert sera opposée à Laurent Gnaedig, candidat pour le Rassemblement National. Toutes les informations sont à retrouver sur notre site internet azur-fm.com, dans la rubrique Législatives 2024.
Propos recueillis par Thibaut KEMPF (AZUR FM) / © Crédits photo : Thibaut KEMPF