10 avril 2025
L’été dernier, les travaux débutaient pour la Collégiale Saint-Martin de Colmar. Usé par le temps et la pollution, la municipalité souhaitait donner un coup de fraîcheur à l’édifice. Les travaux devraient se terminer en 2030, avec un coût total estimé à 18,4 millions d’euros. Le chantier se poursuit, avec des premières améliorations notables.
Presque un an plus tard, les travaux qui se divisent en quatre tranches en sont toujours à la tranche ferme, celle de la nef nord et du bras nord du transept. Les cinq prochaines années du chantier seront dédiées au chœur déambulatoire et aux chapelles, à la nef sud et au bras sud du transept et enfin, au massif occidental.
Éric Straumann, maire de Colmar, se dit très heureux que l’édifice bénéficie d’une « nouvelle jeunesse ».
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Un chantier de découverte
Au cours des travaux de restauration, la teinte des pierres, les décors peints ou encore l'éclat des vitraux ont été découvert et permettent de comprendre comment la Collégiale a été construite et entretenue au fil des années. Un oiseau a par exemple été identifié sur plusieurs blocs à l'intérieur de la Collégiale, les ouvriers espèrent en apprendre plus au fil du chantier et des explorations.
Les observations faites dans le bas-côté nord de la nef attestent la présence de trois voire quatre périodes décoratives. Des explorations seront encore menées sur les voûtes de la Collégiale, des photos et des croquis ont notamment été retrouvés aux archives municipales, témoignant de décors peints.
Les statues du chœur seront notamment remplacées par des copies en pierre. Les originales, en trop mauvais état pour être laissées sur l'édifice, seront transférées au Musée Unterlinden de Colmar. Elles se retrouveront dans une collection de moulage et de différentes sculptures et d'ornements. Certains emplacements vides seront alors habités de nouvelles statues, comme à l'origine de la Collégiale au XIVème siècle.
Ce chantier mobilise plus de 18 entreprises en tout genre : vitraux, menuiserie, sculpture, maçonnerie, génie électrique ou encore décors peints. Parmi l’une d’entre elles figure Scherberich. Claudy Delemer y est tailleur de pierres et nous en dit plus sur ces travaux
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Restauration des sculptures
Le fleuron, très dégradé, était penché et présentait de nombreuses traces d’érosion. La récente découverte de carnets de dessins aux archives municipales a permis de connaître avec précision l’année de son remplacement et les dispositions d’origine.
Quant aux parties en pierre de la Collégiale en bon état de conservation, elles sont restaurées avec un nettoyage au laser. Martin Labouré, expert en restauration du patrimoine, explique ce procédé.
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Propos recueillis par Thibaut KEMPF (AZUR FM) / Article rédigé par Anaïs FOLLENIUS (AZUR FM) /
© Crédits photo : Thibaut KEMPF
