10 juin 2024
Après les résultats des élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale, la campagne des élections législatives a débuté ce lundi 10 juin. Charles Sitzenstuhl, député de la cinquième circonscription du Bas-Rhin (Sélestat – Erstein) a annoncé ce lundi être candidat à sa réélection pour le parti de la majorité présidentielle, Renaissance.
« C’est un endroit particulier, dans une situation particulière ». Le choix du lieu n’a pas été anodin pour Charles Sitzenstuhl. Le député de la majorité présidentielle, élu dans la cinquième circonscription du Bas-Rhin, a choisi la Place de la République à Sélestat, située dans le chef-lieu de la circonscription, pour annoncer sa candidature à sa propre réélection, en vue du scrutin des législatives des 30 juin et 07 juillet prochain. « Pour la première fois dans l’histoire du pays, nous avons un bloc d’extrême droite qui est à 40% », affirme le député d’un ton grave, au lendemain des élections européennes. « Homme de la droite républicaine », le candidat Sélestadien ne cache pas son engagement face aux extrêmes. « Je suis inquiet des scores réalisés par l’extrême droite et inquiet de manière plus générale de la montée de la haine, de la xénophobie, de l’antisémitisme et de l’extrémisme en France […] Comme Alsacien, je ne m’y résous pas. Je connais très bien l’histoire de l’Alsace et je sais ce que l’Alsace a payé de la montée du nationalisme au siècle dernier. »
Charles Sitzenstuhl profite également de ce début de campagne pour lancer « un appel à l’ensemble des forces républicaines et démocratiques », ainsi qu’aux « concitoyens qui se reconnaissent dans un parti de gouvernement », à le suivre. Compte tenu des « dangers de l’extrême droite », le candidat Renaissance souhaite éviter « les dispersions d’énergie ».
Candidat de la proximité
Dans le cadre de ces nouvelles élections législatives, Charles Sitzenstuhl se veut être le candidat de la proximité. « Je suis un député du cru, enraciné en Centre-Alsace, qui connaît les communes et qui connaît les gens ». « Je ne suis pas un parachuté », insiste le candidat, qui promet être sur le terrain lors de ces prochaines semaines. Également au cœur de ses promesses, le candidat affirme « beaucoup travailler à l’Assemblée Nationale ».
Comme lors de sa première campagne aux élections législatives, Charles Sitzenstuhl repart avec Monique Jung-Gengenwin au poste de suppléante. Originaire de Schaeffersheim dans le secteur d’Erstein, Monique Jung-Gengenwin se dit « très contente de reformer ce binôme ».
« Une situation compliquée »
Pour Charles Sitzenstuhl, les résultats de ces élections européennes sont « un message à regarder de face » et à « affronter ». « Nous sentons depuis des mois une colère au sein de la population française », explique-t-il. Selon le candidat de la majorité présidentielle, l’usage répété des 49.3, les textes de loi sur la réforme des retraites et sur l’immigration, ainsi que la crise des banlieues de l’an passé, les dernières actualités venant tout droit de Nouvelle-Calédonie et le « bazar » à l’Assemblée Nationale seraient à l’origine de la situation actuelle. Mais Charles Sitzenstuhl souhaite également voir ce qui a été fait de bon : « au niveau de l’industrie, la relance de la filière nucléaire, les réinvestissements au sein de la police, la justice ou encore l’armée, … ». Pour le candidat, « c’est également l’avenir de la République qui va se jouer le 30 juin ».
Les élections législatives 2024 se tiendront les dimanches 30 juin et 07 juillet prochain. Lors de celles-ci, Charles Sitzenstuhl sera notamment opposé à Thomas Estève (RN), Sarah Weiss Moessmer (Unser Land), Marc Ruhlmann (PS), Bastien Macia (Debout la France), Léo Coutaud (LR), Christian Dantz et Patrick Dutter (LO). Toutes les informations sont à retrouver sur notre site internet azur-fm.com, dans la rubrique Législatives 2024.
Propos recueillis par Solène Martin (AZUR FM) / © Crédit photo : Solène Martin